05 novembre 2011

(Course à pied & trail) Produits de l'effort : la mascarade!

Gel, gâteau, poudre, potion : je ne les ai pas tous goûtés (et tant mieux) mais quelques essais suffisent à se faire une idée...

En plus d'être mauvais, ils ne sont qu'illusion et coûtent très chers. En même temps si leur prix était moins élevé les gens se méfierai sans doute davantage de leur hypothétique utilité... Parfois le prix fait parti de la thérapie.

Jusqu'à preuve du contraire en dehors des glucides, protides et lipides il n'existe pas d'autre catégorie d'aliment (en dehors de l'alcool). A mon sens, on trouve toute la quantité et la variété nécessaire de vitamines, minéraux et oligo-éléments dans les aliments naturels sans qu'il y ai besoin d' aller chercher une réponse dans l'industrie.


Une alimentation variée et équilibrée : c'est idéal et simple.


Se bourrer de glucide gonflé aux minéraux et aux vitamines avant une course, n'a aucune incidence sur le résultat final de celle ci.
Tout comme avec l'entraînement où ce ne sont pas les derniers jours qui font le chrono, penser qu'une "potion de l'effort" peut avoir la moindre incidence sur la performance est un bel hommage aux histoires d' Astérix et Obélix.
Visiblement la "pensée magique" est capable de séduire encore bon nombre d'adultes estimant souvent par ailleurs faire partie de la tribu des <<A moi on ne me la fait pas!>>...

Les produits à (ne pas) prendre pendant l'effort sont encore plus mauvais dans leur principe. L'objectif visé semble être de faire rentrer dans quelques grammes de gel ou de poudre de perlimpinpin parfois jusqu'à plusieurs centaine de kilo-calories sans compter les vitamines...

Le résultat d'une telle concentration c'est le ralentissement du passage de l'eau (1ère boisson de l'effort recommandé) dans le sang.
De plus, ce brusque phénomène de digestion rend le sang moins disponible au travail du transport de l'oxygène vers les muscles d'où une certaine perte de rendement.
Bref l'estomac puis le mental à cause des douleurs d'estomac et autres points de côté, apprécient le cocktail et tout l'organisme en prend un coup (de fouet). Bonjour la prise de risque.


L'eau : encore quasi-gratuite, en profiter sans modération!

En réponse à ce problème bien naturel d'assimilation de leur produit, les fabricants et leur SAV font très fort. A grand renfort d'articles dans les revues spécialisées, ils conseillent de prendre l'habitude d'en consommer pendant l'entraînement afin de s'habituer!!!
Et pourquoi pas au quotidien pendant les repas non plus :-)


En conclusion :

A défaut d'améliorer réellement la performance et le bien-être, le seul effet placebo éventuel de ces produits semblerait être de rassurer les anxieux.
Pris à petite dose, en connaissance de cause et dans cet esprit pourquoi pas...A condition d'y trouver un minimum de plaisir, mais rien n'est moins sur ;-).

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1 commentaire :

  1. Bonjour, quoi dire de plus que tu as totalement raison. Il faut bien connaitre son corps et pour les petits coups de fouet nécessaire en entrainement comme en compétition utiliser ce que l'on a testé et que l'on apprécie pour une efficacité maximum. Chacun ses petits trucs, perso ce qui me va le mieux et que j'utilise depuis des années sur des sorties de 20/30 km c'est un bon vieux tube de lait concentré sucré; mais évidemment ce ne peut être valable pour tous, beaucoup digère mal ce produit; et bien évidemment de l'eau.

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