06 novembre 2011

Trail du Château Bazerques à Précilhon

"Édition 2011 - une cuvée bien arrosée !

Pour cette 6 ème édition, la météo n'a pas été de la partie. Les pluies du week end de la course ont contraint les organisateurs à annuler le 20km car certaines parties de parcours étaient devenues trop dangereuses.
Seul le 13km a été maintenu et ce sont environ 180 coureurs qui se sont élancés du pied château Bazerques."

-> Voici ce que l'on peut lire sur le site officiel de cette course (13km 255m+/-) qui est un exemple de ce qui se fait de plus chaleureux en termes d'accueil, de convivialité et d'organisation dans cette partie du piémont pyrénéen.

Ce trail se déroule dans le piémont pyrénéen...


Bravant, l'alerte orange de Météo France, Stéphanie REDAL décide courageusement de mettre tout le monde d'accord sur le 13 km (255m de dénivelé +/- à l'altimètre).
Au programme, un départ trop rapide pour beaucoup d'entre nous ce qui a ajouté une difficulté supplémentaire au terrain détrempé et bien glissant par endroit.

Après les 4 premiers km, je suis (presque) content d'attaquer la 1ère montée car elle me permet de marcher : j'alterne dés le début de la côte marche et course et je fais bien vu que c'est dans les 2km qui suivront que je réussirai à doubler le plus de monde réussissant à relancer à peu près comme il faut dans les descentes et les faux plats.

La 2ème montée est très dure cette année, il s'agit d' une piste avec un relativement faible pourcentage mais le fait de voir au loin comme dans une ligne droite permet de constater que les écarts entre les coureurs sont énormes vivement les sous bois que l'on ne voit plus rien et que j'arrête de gamberger.
J'avoue en avoir bavé jusqu'au 2ème ravitaillement et à la forêt. A partir de là on fait "équipe" avec Bastien un jeune cadet bien sympathique, je fini à peine de lancer un "aller on s'accroche" qu'il me met très vite 20m dans la vue : il court un peu par à coup mais je le sens costaud et pas près de lâcher le morceau le bougre. Voila le genre de personnage qu'il me fallait pour me remotiver dans cette course!




Un troisième larron débarque et semble disposé à m'abandonner lui aussi, là il n'y a pas moyen : soit il m'aide à rattraper le "jeunot" soit il reste derrières. Déjà qu'on ne voit pas toujours dans quoi on met les pieds je préfère avoir le champ de vision libre, non mais!
Au bout du compte et après plusieurs tentatives de dépassement infructueuses (niark niark niark), l'invité surprise part sans prendre de dessert, je fini par être seul avec Bastien (c'est écrit sur son tee-shirt!) à une vingtaine de mètre de moi que je n'arrive toujours pas à rejoindre. Je remarque tout de même qu'en descente ou en terrain un peu merdique je le rattrape : le hic c'est que ce trail se termine par un petit km de plat : qui aura le dessus? Difficile de pronostiquer, mon concurrent ne manque pas d'air, de mon côté ça va un peu mieux, j'ai trouvé un semblant de second souffle...

Le dernier tiers de la course est fluide jusqu'au bout avec juste quelques dévers plus difficiles à négocier qu'à l'accoutumée. L'avant dernière grosse descente est vraiment folklorique et glissante à cause de la boue avant la dernière montée puis le dernier monotrace. Devant, ça se casse régulièrement la figure. Malgré tout, j'ai l'impression que l'avance de Bastien se creuse tant il se relève vite... increvable je vous dis!
Dans la dernière montée je lui passe devant pour la 1ère fois, il me reprend quelques mètres en haut, là, je remarque ses chaussures... plutôt inadaptées : chapeau! La dernière descente sera à mon avantage.


Modèle à confirmer... mais au moins aussi lisse!


Au final, le sprint sur le plat n'a pas vraiment lieu, Bastien ayant un peu relâché la pression sur les 2 derniers km et le dernier monotrace. Constatant que je ne suis pas loin de passer sous l'heure, j'accélère jusqu'au bout pour tenter d'égaliser mon chrono d'il y a 2 ans réalisé dans des conditions plus favorables et avec légèrement moins de dénivelé : objectif manqué de 2 secondes : 59min46s (15ème sur 179)...

Très bonnes sensations pour cette 1ère course avec mes nouvelles chaussures : je n'ai pas eu de crainte à y aller franchement sur les appuis, y compris dans des flaques où l'on ne voyait pas exactement ce sur quoi l'on posait le pied. Plus de détail dans le test des : Salomon Speedcross 3.

A l'arrivée, comme toujours : convivialité, garbure, vin rouge et saucisses pour tout le monde! Remise des prix pas lourde pour un sou : on est tous venu là pour courir pas pour s'émerveiller devant la dernière coupe... Et encore, le trophée est en bois et artisanal ici!



Merci à l'organisation et à une prochaine fois!



Photos (Château et course) de Bernard Morel


Grosse bavante cette année...





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