28 octobre 2012

Os Foratos De Lomenás : un week end à Torla (Aragón).


XIII Media maratón de montaña (21km 850m+/-)



Carrera de montaña : Os Foratos De Lomenás

Site officiel de l'épreuve : ici















Repérée sur le calendrier espagnol 3 semaines en amont, cette course en moyenne montagne a été l'occasion de découvrir le temps d'un week-end Torla et la beauté de son environnement immédiat accompagnée de Julie Landouzy et en retrouvant sur place Nicolas Apiou "manager" pour l'occasion d'un sympathique gaillard : Alban Fiers.


L'arrivée à Torla...


Nous prenons donc la route avec Julie samedi après midi. La crainte d'un chaînage sera vite écarté malgré des conditions météo assez rudes. Le cocktail du week end étant le premier grand froid (depuis le 1er septembre) accompagné d'un vent permanent avec de fortes rafales.

Des précipitations neigeuses étaient annoncées assez basses mais on aura finalement été épargné sur ce point là, contrairement aux sommets! La vallée d'Ossau est toujours aussi belle à traverser... même en voiture.

Couleurs automnales sur la route du Col du Pourtalet...
On arrive assez tôt à Torla, le temps de se garer sur la place principale du village et de trouver notre refuge et nous voila partis visiter le village ainsi que les alentours afin de se dégourdir un peu les jambes.


Refugio Lucien Briet

Les paysages grandioses du parc national d'Ordesa vus depuis Torla

Río Ara (Photo de Julie Landouzy)
On retourne au village acclimatés au 5-6°C qui nous accompagneront tout le week end (hors rafales), il faut être équipé! Julie se prend un corps étranger dans l'oeil qui la gênera tout le week end mais qui n'a pas eu raison de sa légendaire bonne humeur. Le bar l'Alataya nous offre le réconfort...











Après un bon repas dans la salle hors sac du refuge (clef rouge), on ne traînera pas à se coucher au refuge (clef bleue) et à profiter allègrement de l'heure supplémentaire offert par le changement d'horaire nous garantissant pour l'occasion une nuit extrêmement réparatrice...
 

La course :


Il ne fait pas plus chaud que la veille mais le départ à 10h00 permet au soleil d'émerger un peu des murailles qui nous entourent. Le village se prête particulièrement bien à un échauffement progressif...



Ça caille on vous dit!

 On retrouve nos acolytes de l'asso des courses à la montagne Béarn et Soule, tout le monde est prêt pour le départ.

La fine équipe!

Alban se faisant jauger et sans doute sous estimer par son minimalisme!












 

 

 

 








 

 

 

Départ tout en désinvolture d'Alban sous les yeux ébahis de "Coach Apiou" qui a eu le temps de prendre les 3 photos ci-dessus ainsi que d'autres à venir étant présent sur le parcours. Pour Julie et moi, ça se joue en milieu de peloton, un peu de chaleur ne faisant pas de mal.

Après un peu de bitume, ça descend en sous bois, je mets rapidement les pieds dans l'eau pour éviter les mini bouchons, c'est l'heure de pointe et certains sont un peu frileux en descente. Sur le premier quart de course, le peloton s'étire en forêt, c'est roulant, je suis grisé par le bruit du vent dans les arbres et bien content d'être à l'abri parfois dans de jolis "single track". Je prends régulièrement des photos au vol ayant emmené l'appareil avec moi.
 

Le multi couche est de rigueur (Photo Monrasin)


Quand la vue se dégage, le massif de Mondarruego nous éblouit de sa splendeur!
 
A partir du 2ème ravitaillement, on ressent bien la proximité immédiate du río Ara qu'on longe pendant un bon moment rive gauche avec une superbe portion de sous-bois après le 3ème ravitaillement.On finit par franchir une passerelle au niveau du refugio de Pascadores.
 


 
On amorce ensuite la descente rive droite avec le vent dans le dos (enfin!), cela commence par de la piste avec le soleil en face histoire de se réchauffer, c'est parfait. A partir du point de contrôle n°4 on remonte sur les sentiers étroits, les muscles commencent alors à se faire sentir en montée... Mais c'est toujours aussi beau. 
 
 


Le terrain est bon et met en confiance, quand ça descend on peut profiter à fond de l'environnement et du spectacle avant les derniers rapaillons qui me tireront fort sur les adducteurs...


Dur dur dans les dernières montées!
Elle gaze la gazelle, facile celle-ci... (photo Monrasin)



...et enfin l'arrivée, avec une superbe 3ème place d'Alban!




L'après course :


Après la douche bien chaude, on se perd dans une bâtisse à la déco soignée alors que l'on recherche une bonne mousse pour fêter la course. Puis, on passe à table à 14h00 pour l'expéditive remise des prix (ça change des calamités interminables que l'on observe souvent) qui a lieu alors que nous dévorons le repas offert par l'organisation et apprécié de tous le tout au chaud s'il vous plaît!

On est bien crevé, mais les sourires sont sur toutes les lèvres, bref, un super week end!

Classements et résultats :



Alban : 3ème en 1h34min00s
Julie : 81ème en 2h16min35s (4ème féminine)
Et je termine la course en 1h57min04s (35ème) satisfait de ma course!
Todos los resultados y clasificaciones : aquí!

 

D'autres photos de la course :

 




 
 Course à Pied & Trail : Sommaire général


 
 


07 octobre 2012

Bivouac à l'Arriel (enfin presque)...

Avec la belle météo annoncée pour tout ce week end, dur dur de ne pas succomber à la tentation d'un ultime bivouac à la belle étoile en altitude. 



Départ 16h10 : L'objectif initial est de dormir sur l'Arriel (2824m). Au départ du Caillou de Soques (1390m), la grimpette fait pas loin de 1500m+. Toutefois, la lumière (ou son manque) ainsi que le vent en sortie de forêt me font vite imaginer qu'un plan bis va sans doute devoir s'imposer.

On longe d'abord le ruisseau d'Arrious...
Puis, le vallon de Sobe devient beaucoup plus austère.


Col de Sobe (2449m) :

Je trouve un lieu abrité en balcon, c'est plutôt pas mal, mais en cas de pluie au cours de la nuit, ça risque d'être la grosse galère...

Bivouac possible vers 2500m peu après le col de Sobe, un site à retenir...

Vu le plantage de Météo France la semaine dernière pour le Tour du Béarn, l'idée de se rapprocher d'Arrémoulit mérite réflexion pour éviter la douche.

Vers 18h15, surprise, j'observe un type descendre de l'Arriel en Vibram Five Fingers!!! Il me confirme, ça souffle très fort là haut et il s'est pris quelques gouttes. Pour lui, là où nous nous situons est ce qu'il y a de mieux pour poser le matelas... Je rage un peu de ne pas avoir pris de tarp pour pouvoir me protéger en cas de pluie et finis par décider de me diriger vers le lac d'Arrious puis Arrémoulit par le passage d' Orteig afin de dormir à proximité d'un abri en dur au cas ou...


Lac d'Arrious, que je retrouverai le lendemain matin plus en beauté...

On redescend ensemble jusqu'au lac, j'en profite alors pour admirer la souplesse de ses poses de pieds avec les célèbres minimalistes : incroyable ce qu'en 5 sorties le type est capable de réaliser, je peine presque à le suivre le bougre.

Encore quelques photos et j'arrive à Arrémoulit vers 19h30 où ça grouille pas mal...


Zoom sur le Jean Pierre après le passage d'Orteig

Balaïtous et Lac d'Arrémoulit...



Je m'installe rapidement à proximité du refuge et lance illico presto la popotte (la nuit tombe vite). Le spot est excellent, plat, souple et abrité avec une vue directe sur le lac d'Arrémoulit et l'Arriel. Avec l'entraînement de course à pied de ce matin dans les jambes + cette ascension, le repos devrait être réparateur...

Spot magique à deux pas du refuge mais loin des ronfleurs :-)

C'est chaud, bon ap'!


Après une nuit plus que moyenne (début de pluie et migration temporaire au refuge), je me réveille dans un cadre enchanteur mais nuageux! L'Arriel, le Palas et le Lurien ont tous la tête dans les nuages. Le retour va donc être direct.

Même look que la veille, et aussi la même fatigue ;-)

J'adore, les chambres "plein ciel" comme celle-ci, c'est certain, je reviendrai!

En route vers le passage d'Orteig.

Un regard en arrière vers ce qui vient d'être parcouru, au réveil... ça réveil!


1er aperçu de la journée sur le lac d'Arrious, de toute beauté!



Derniers instants en haute montagne...


Avant la redescente express vers le caillou de Soques...


Un crochet par l'Espagne via le Pourtalet pour faire le plein d'essence.


Toujours aussi beau ce cirque d'Anéou!




A l'année prochaine pour le Palas au moins!