27 février 2013

Semi-Marathon de Paris : objectif 1h19min59s (sans prépa spécifique)...

Ultime tentative de passer sous l'1h20 sur cette course après laquelle, vous allez le comprendre, je ne cours pas vraiment...


Récit de ma participation à l'édition de 2013 : ici

Origine de mon désamour avec le semi-marathon de Paris...


Et voila, je rempile pour la 3ème fois sur ce semi-marathon qui me déplait tant. La raison de ma participation est avant tout familiale puisqu' il s'agit d'une occasion parfaite pour revoir les parents et même d'organiser une sympathique cousinade le samedi... Autre motivation, "ma douce" a souhaité s'inscrire également, j'espère qu'elle appréciera l'expérience ;-)!
En revanche, pour moi cette fois-ci, c'est dit et écrit : c'est la dernière!

Mes différents griefs envers cette épreuve :


-Le prix! Tout simplement hallucinant au regard "du service" et de ce que l'on trouve à l'arrivée en guise de lot "offert"!
-Trop de monde, car même si les sas sont bien organisés on commence d'emblé dans un faux rythme pour 1 à 3 km... Peut être même plus pour certains participants.
-Les ravitos, qu'il faut aller chercher loin sur les extérieurs (sisi ça compte sur le chrono final ;-)). Cette année, je pense compter "sur les autres" pour éviter le crochet du premier ravito. Pas de détour, je ramasserai une bouteille par terre ou en récupérerai une auprès d'un coureur.
-L'ambiance : pas grand monde pour encourager. C'est assez triste au regard de ce que l'on trouve sur des courses même beaucoup plus petites en Espagne.
-Le profil n'est pas optimisé pour "performer" avec ses 160m de dénivelé cumulé (voir ci-dessous).
-Le nombre d'autres courses beaucoup plus intéressantes à faire à la même date...

Bref, ça ne me fait pas rêver, mais je comprends tout à fait que des gens différents puissent avoir un avis différent, il n'y a pas de règle en matière de défi personnel ou de plaisir à prendre sur une course...


Profil et dénivelé du Semi-Marathon de Paris :


Environ 80 m+ et autant de négatif mal réparti, un faux plat descendant par exemple serait beaucoup plus favorable que la dernière descente brutale (calculer à l'alti barométrique en 2010)...



Ma conclusion sur le semi-marathon de Paris :


Il faut avant tout venir sans pression pour "essayer" de se faire plaisir. Si on bat son record, on sait alors que l'on peut mieux faire... Et si on ne le bat pas, on peut raisonnablement estimer que c'est normal et qu'un autre semi-marathon permettra de réaliser un meilleur chrono (en étant plus agréable de surcroit)!

-> Je pense déjà m'inscrire au semi de St Sebastien en mai prochain ;-)

Récit de ma participation à l'édition de 2013 : ici

 

16 février 2013

Gruissan Phoebus Trail : à la découverte du massif de la Clape!

Ce trail bénéficie d'une excellente réputation depuis sa création et il m'était complètement sorti de la tête. J'ai été bien inspiré d'y participer cette année au regard des paysages magnifiques et des sentiers techniques qu'offrent le massif de la Clape. Ce trail recèle de multiples bonnes surprises : à découvrir absolument!




La Course :


Pour cette première participation, je m'en tiens sagement au "Trailhounet" (18km et 450m+ et -) qui a lieu le samedi. Ce trail fait office d'ultime sortie longue dans le cadre de ma préparation au semi-marathon de Paris qui a lieu deux semaines après. Le parcours passe dans les plus belles parties du massif de la Clape (à moindre effort) et on peut ainsi profiter du dimanche pour continuer d'explorer le secteur avec Sof en mode rando...

Parcours et profils des différentes épreuves : ici

Échauffement tranquille avec visite de Gruissan avant de trottiner pour se rendre sur le lieu de départ un peu excentré. L' ambiance est détendue et l'accueil sympathique avec apéro, barbecue, bandas, café (je me limite à ça pour le moment)... Le top quoi!
 
Prépa longue comme il se doit...
Et échauffement très agréable au soleil, on se demande pas ce que l'on fait là!


Pour ne rien gâcher, les conditions météo étaient printanières et sans vent!
 
Le départ est donné à 14h00, il vaut mieux être bien placé dans le sas car c'est un peu étroit d'autant plus que l'organisation a accepté davantage de participants que les autres années (plus de 700 alors que c'était bloqué à 500 précédemment d'après un habitué...). Toutefois les deux premiers kms ainsi que la première montée bien sévère permettent au peloton de s'étaler confortablement avant d'atteindre les sentiers qui arrivent une fois dans "les hauteurs".
 
Environ 50ème d'après Sophie à ce moment là de la course... C'est parti vite!



La première montée est vraiment à ne pas prendre à la légère... Il ne sert pas à grand chose de forcer ici au risque de perdre inutilement beaucoup d'énergie et de se mettre les mollets et cuisses prématurément dans le rouge (voir la 1ère vidéo plus bas)... La suite est tellement dynamique qu'il vaut mieux en garder pour la suite!
 
Ouch, ça calme dés le départ!
Après cela, préparez vous à manger du cailloux, on est dans un massif calcaire et ça se fait sentir ça roule sous les pieds. Les sensations sont totalement différentes que celles de mes deux premières courses de l'année dans la neige (Romeufontaine et Tramassel).

Les Speedcross3 me rappellent qu'elles ont une semelle très fine à l'avant, le cuir du pied n'est pas fait en ce début d'année!

Attention également aux chevilles, les miennes manquent un peu de dynamisme, les sentiers escarpés de Majorque et les dernières "rando trail" remontent à loin maintenant.

Merci à Michel des Citadelles pour les photos!
Là haut, grosse vue sur le Canigou et les Pyrénées!
Toutes les photos "floutées" sont de Cyril Bussat de photossports.com qui réalise un travail superbe et propose de très beaux produits!
 
Dommage qu'il faille être aussi vigilant sur le sentier car le paysage attire vraiment l'oeil! Michel (organisateur du célèbre Tail des Citadelles) était de passage avant de se rendre à un trail à découvrir absolument : La Sauta Roc le choix va être difficile pour l'année prochaine!
 
On alterne entre sentier relativement plat sur terrain dégagé (vue sublime) et montagnes russes plus étroites, c'est ludique et je sens que devant ça pêche en descente pour beaucoup de concurrents.
 
Autant je perds énormément de vitesse quand il s'agit d'avaler 1000m- d'une traite (et même 400m-), autant ici je me régale. Il s'agit d'être en confiance, d'anticiper et de faire preuve d'une certaine agilité. J'adore ce type de terrain, à partir de là je m'efforce de relancer autant que possible! 
 

On s'enfonce ensuite dans un terrain de plus en plus minéral et calcaire puis dans une sorte de petit canyon. L'environnement de cette course est très varié et mérite un reportage photo complet (en faisant le 50km par exemple), hélas, je n'ai pas de photos de toutes ces belles portions prisent sur le vif mais on est revenu le lendemain (j'ai mis quelques photos en fin d'article)...
 
Par chance, j'ai toujours eu un ou deux coureurs en point de mire à 20-30 mètres, c'est idéal pour la motivation et de surcroit, ils m'ont bien souvent permis d'anticiper un peu les passages les plus techniques dosant ainsi mon effort et mon rythme avec un peu plus de précision.
 
Garrigue de Figuière
 
Après la portion "canyon", on enchaîne dans un single étroit au milieu d'une végétation dense (Garrigue de Figuière) qui donne une agréable sensation de vitesse. Le piège serait de s'endormir sur un faux rythme vu que l'on est en légère montée, mais je me sens en confiance, et continue de relancer autant que possible jusqu'au célèbre passage de falaise avec main courante (court mais superbe) puis on change radicalement de paysage... 


Le changement de terrain se fait après avoir traversé les vignes...

Le dernier quart de la course se déroule sur des sentiers (et même un peu de piste) plus roulants, c'est la fin des hostilités caillouteuses. Je fais course commune un moment avec un certain Sylvain RATIA, lui devant moi en montée et l'inverse dans les descentes, on remonte ensemble quelques autres coureurs, c'est rare et toujours agréable de se relayer ainsi sans se connaître, une chose est certaine : on a tous les deux faim ;-)!

Sof à un endroit où je ne l'attendais pas sur le parcours : excellent, ça boost un max!

Comité d'accueil pour Sylvain Ratia, mais je profite aussi des encouragements! On nous signale 22 et 23ème...
Une nouvelle portion de montée me fait craindre de devoir nettement ralentir car ça devient tendu au niveau des adducteur et des mollets, toujours ce même petit problème récurent qui apparaît et disparaît au gré des saisons sans que je ne trouve de réelles explications à ce sujet.

Heureusement, les portions techniques avec alternance de montées descente ainsi que les quelques passages de marche me redonnent espoir, ça n'avance plus du tout devant... Dans les descentes je ressens de plus en plus de raideurs mais continue de doubler un peu tout de même ;-).

Le Château de Gruissan se rapproche...

Il reste environ 2.5km de plat pour rejoindre l'arrivée, c'est encore très beau puisque l'on passe sur une bande de terre en plein étang de Gruissan mais à partir de là ça devient très dur pour le mental.

Je double un dernier coureur en souffrance mais je ne vois plus personne à croquer à l'horizon... Et les douleurs qui me saisissent le mollet droit reviennent. Je n'ai vraiment pas envie d'un finish comme lors de la Romeufontaine à perdre des places et des minutes dans la potion finale.


Je ralenti donc un peu et serre les dents (voir la 2ème vidéo plus bas), et chose que je fais rarement : je jette un oeil en arrière! Là, je crois que c'est ce qui m'a fait tenir, je sais que si je craque maintenant, je suis susceptible de perdre très vite pas loin d'une dizaine de place...

Arrivé sur Gruissan, je découvre "péniblement" que l'on contourne le centre ville en longeant l'étang au lieu d'aller tout droit dans la ville, ça m'apprendra de ne pas avoir un peu mieux étudié le parcours avant...

 
Il y a finalement assez peu de monde pour encourager, mais un passant m'indique que ça revient derrière à 10m, j'accélère et découvre que c'est le fameux Sylvain avec qui j'ai couru pendant un certain temps, je me mets en mode "séance de piste" et ça tient jusqu'au bout. On a du sprinter à la même vitesse sur les 200 derniers mètres car l'écart ne s'est pas creusé : j'ai eu chaud!
 
13ème en 1h30min38s, il était temps que ça se termine
 
Au final, je suis super content d'avoir réussi à tenir ma place et surtout j'ai le sentiment d'avoir réussi à donner le meilleur. Sans connaître le parcours ni le terrain (bien agressif pour les pieds) je pense avoir réussi à réaliser au maximum mon potentiel du moment, c'est une grosse satisfaction!

Le Château de Gruissan...



Les classements et résultats :



18km (450m+ et -) : Le Trailhounet
25km (650m+ et -) : Las Caladas
50km (1320m+ et -): Gruissan Phoebus Trail


Je boucle le "Trailhounet" en 1h30min38s (13ème sur 663) à 184 bpm de moyenne.




La nuit va être bonne!

















Photos :


Photos de Runningtrail au 3ème km, et au 17ème km.

Sur le site de Cyril BUSSAT


Vidéos :


Départ et 1ère cote (3ème km) par runningtrail.fr (passage à 2min30s)


Tête de course (17ème km) par runningtrail.fr (passage à 1min30s)


Balade du dimanche :

 
On a pas eu la chance d'avoir la même lumière que la veille...
Levé de soleil après une nuit récupératrice bercé par la méditérranée...
 
Flamants roses du côté de Bages...
Retour sur le passage de falaise :






Dernier coup d'oeil sur Gruissan.

La veille, on avait le Canigou dans les yeux à cet endroit...

Course à Pied & Trail : Sommaire général

10 février 2013

La Tramassel des neiges à Hautacam

Une édition avec des conditions climatiques difficiles...

Après une superbe édition de la Romeufontaine, l'envie de renouveler l'expérience du "trail des neiges" est immédiate quand Yves me parle d'aller participer à cette course avec l'ami Duf!


Je n'ai jamais traîné mes guêtres à Hautacam, c'est le moment où jamais d'aller découvrir cette station familiale de ski & ski de fond. Au passage je découvre aussi l'efficacité des pneus neiges...

Arrivés là haut, pas de surprise, l'enneigement est exceptionnel et la fenêtre météo parfaite avec une vue magnifique sur le piémont ainsi que les Pyrénées (pratiquement à 360°). Le vent bien froid souffle assez fort tout de même mais le soleil est de la partie, ça fait du bien!

Le mot de l'organisateur :


"Cette année encore la météo n'a pas été des plus favorable avec un épisode neigeux d'environ un mois qui a déposé une importante quantité de neige poudreuse sur les pistes de ski de fond de la station du Hautacam.
Les dameurs de la station purent préparer le circuit malgré les conditions difficiles. Le matin un vent violent souffla et rajouta quelques difficultés à la course qui n'en avait pas besoin, des congères se formèrent rapidement et perturbèrent les premiers coureurs mais au fil des passages la trace se fit naturellement et sur la seconde boucle les coureurs furent plus à l'aise.
Malgré cette météo difficile c'est presque 80 coureurs qui ont participé à cette épreuve et au dire de tout le monde ce fut quand même une réussite,la remise des prix a eu lieu au restaurant « le Tramassel » dans la joie et la bonne humeur qui caractérise l'association « la ronde des bualas » autour d'une soupe de montagne qui réchauffa les corps de tous les coureurs."

La course :


Nous sommes peu nombreux rendant l'ambiance familiale et sympa. Deux distances sont proposées avec une boucle de 10km et 170m+ et- environ à parcourir une ou deux fois selon l'envie. Nous partons tous les trois pour un seul tour...

A l'échauffement je décide de prendre les bâtons (je suis pratiquement le seul?!?!) emmenés un peu par habitude car depuis quelques temps je ne cours plus après leur utilisation. La neige à l'air vraiment légère et même si il n y a pas de grosse montée "chauffe cuisses" de prévue, je suis persuadé que la perte d'énergie à compenser la fuites des appuis sera très fortement amoindrie. Bien m'en a pris car les 500 premiers mètres de la course m'ont calmé d'emblée!

Nous sommes réduits à regarder au sol à 2-3 mètres devant afin d'essayer de poser au maximum les pieds dans une empreinte fraîchement posée par les quelques coureurs précédents. Je note au passage qu'ils ont de grandes foulée devant moi... Je préférerai raccourcir la mienne mais l'efficacité ici vient davantage du suivi des empreintes. Je lève quand même les yeux de temps à autres mais balaye l'idée de sortir l'appareil photo, car je sens la potentielle mini galère avec les bâtons et gants à gérer qui serait alors fatalement suivie d'une grosse perte de temps.

Les impacts au sol montrent bien la légereté du manteau neigeux même damé...

Je m'octroie régulièrement quelques ralentissements pour m'hydrater et faire baisser un peu le cardio, je suis surpris qu'il y ai si peu de coureur avec un bidon, en général on voit plutôt des camelbak là où il n'y en a pas besoin. Là, je pense que c'était nécessaire de boire (froid/vent/durée de l'effort) et que plus d'un ont du terminer bien sec du gosier...

Sur la seconde moitié, un "retour station" au et sous le vent, on trouve quelques portions permettant de relancer un peu mais hélas jamais bien longtemps. Globalement les appuis sont meilleurs, je raccourci la foulée et réalise le plus souvent ma propre trace. Je rattrape un coureur peu de temps avant de me rendre compte que finalement l'arrivée est déjà en vu!

Merci à BM Coaching pour les photos et les encouragements...


Le temps est passé super vite pendant cette course. Alors que nous étions venus en baver et tenter de faire un peu de vitesse (une autre fois...) on se sent finalement très vite assez frais après la ligne d'arrivée :-). 



Classements Tramassel 2013:


Résultats du 10km
Résultats du 20km

Je termine en 1h03min46s (4ème sur 39).


Test Salomon Fellcross :

A venir




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