07 décembre 2014

Course nature "La Barzunaise", 1ère édition...

Et une première édition de plus cette année décidément très chargée en nouveauté. Direction Barzun, pour une sympathique course familiale dispensable mais dynamique où le niveau fut assez relevé...


La course :


Globalement très roulante, certains ont déploré la grande portion de plat goudronné du premier tiers du parcours, c'est vrai que ça fait beaucoup, mais ça permet aussi d'étirer le peloton et ça rend la gestion de course presque plus technique ;-).

Après cela, l'itinéraire emprunte majoritairement des pistes forestières boueuses et glissantes à souhait voire même accrocheuses par endroit. Quelques jolies mais rares portions de monotrace permettent d'avoir la sensation de lâcher les chevaux avant d'attaquer une dernière bugne assez sévère.

L'organisateur a eu le bon goût (dans son manque de finesse ;-)) de ne pas refaire faire un tour de village qui aurait sans doute "agacé" tout le monde. A l'arrivée le ravitaillement est complet et apprécié.

Pour ma part, très bonnes sensations de course tout du long, un peu obligé d'être en dedans dans les montées mais impression de relancer en permanence partout ailleurs.

Quelques hectomètres partagés avec des copains pour couronner le tout, Mickaël C, Geoffroy E, Frédéric C... , avec des encouragements mutuels toujours appréciables, bref une bonne matinée de décrassage intensif!


Les classements :


Quelques problèmes au chronométrage à corriger, mais ça arrive ET ce n'est pas grave...

Sof mouille le maillot Xiberotarrak pour la 1ère fois et boucle sa course en 51min48s (62ème sur 82)
De mon côté, je termine en 50min28s pour 10.7km et 250m + et - (28ème sur 246)
12km
6km
Challenge "couple" mais UMP (Union Mixte Préconisée :-() Etant sexuellement homologués (néanmoins sans enfants), nous nous classons 10ème sur 39...

Photos :


Diapo de l'orga :



Saison 2014 : ici 

Course à Pied & Trail : Sommaire général


29 novembre 2014

Le Néouvielle (3091m) : 1er novembre 2014!


Après une tentative avortée l'année dernière, l'objectif du jour est bien d'arriver au sommet avec David pour qui il s'agit d'un premier 3000! La "grande boucle" étant cette fois-ci optionnelle. Voir le Néouvielle depuis Barèges

Départ un peu avant 8h00 toujours du parking du jardin botanique (vers 1550m).

lac de la Jonquère

L'univers devient complètement minéral à partir de la Hourquette d'Haubert (2498m) dont l'atteinte constitue un échauffement agréable très progressif.


Dans un univers sauvage tout de même parsemé de cairns il convient ensuite de rejoindre la voie normale du Néouvielle, compter environ 1h00 d'ambiance austère à souhait ;-)...

Parmi les nombreuses possibilités, nous avons emprunté l'itinéraire le plus haut qui arrive juste sous la Brèche de Chausenque (2790m), efficace et plus roulant que ceux passants plus en aval.


Quel plaisir d'évoluer hors sentier dans ce chaos rocheux, chacun sa trace...



Arrivé dans la neige, je trouve plus commode et naturel d'emprunter au maximum le névé, c'est sans doute le plus efficace, à condition d'avoir les crampons.

Si on veut rester sur la caillasse, l'idéal est sans doute d'éviter le névé par la gauche contrairement à ce que beaucoup de randonneurs font, galérants ensuite plus ou moins à traverser le dévers à l'origine de mon demi tour en 2013. Au final, ça passe de partout, mais avec quelle facilité, quelle énergie dépensée...

Première expérience de cramponnage pour David en bonus...

On réalise toute la fin du parcours sur la ligne de crête en posant pas mal les mains, certainement pas le passage normal mais en tout cas celui le moins glissant car sans givre et le plus direct...

 

Pour ma part, un peu déçu par la vue depuis le sommet (et oui!) atteint en 5h30 tout de même Le Pic Long et le Campbieil ne m'ont pas fait pas rêver d'ici... Je n'ai pas pris de photos pour le coup, un peu gêné par le monde (une dizaine de personnes, j'imagine ce que ça peut donner en été).

Cela ne remet pas en cause l'intérêt du parcours qui est magnifique de bout en bout. On décide sagement de redescendre par le même itinéraire mais en quittant le sommet par la voie normal assez aérienne et très belle à parcourir à l'instar de la crête empruntée à l'aller.





Température improbable pour un premier novembre : pause déjeuner en tee shirt manches longues, certains sont en short...


Anselme de Toulouse rencontré au sommet nous accompagne jusqu'à la Hourquette d'Haubert (2498m) avant de redescendre à sa voiture garée au lac de Cap de Long, à croire que je deviens de plus en plus sociable sur les sommets cette année après les 2h30 passées il y a quelques semaines sur le Lurien à papoter avec un HRPiste...

Nous terminons à la frontale pendant plus d'une heure cette superbe journée de montagne. Arrivée à la voiture vers 19h15 : heureusement que l'on a pas fait les fous à repartir par Madamète.


Le Néouvielle demeure un site incontournable des Pyrénées, un 3000 accessible dans un environnement sensationnel, je ne peux que vous le recommander!!!



16 novembre 2014

Parrainage N'Py Club No' Souci saison 2018-2019

Le parrainage vous permet de bénéficier de 10€ de réduction sur la 1ère journée de ski, n'hésitez pas à me contacter et à me poser toutes vos questions dans un commentaire ou par mail si besoin (libraltitude@free.fr).


Bons plans et réductions pour rider les Pyrénées : le Club No'Souci!

Mon code parrain : Cette année encore, il faut impérativement passer par l' interface N'Py, merci de bien vouloir me donner par mail ou dans un commentaire vos noms/prénoms/adresse mail, et je m'occupe de tout.


Le Club No Souci N'Py (tests, avis avantages):


Je l'utilise depuis sa création et je continue de ne lui trouver que des avantages. Il s'agit d'un vrai bon plan et d'une carte à avoir chaque hiver.





Pour rider dans les meilleures stations Pyrénéennes et...


-Skier moins cher :

En bénéficiant d'importantes réductions (jusqu'à -30% en semaine ou hors vacances scolaires...) et avec toujours la certitude de payer moins cher qu'en station quelque soit le jour et le forfait.
En parrainant, dés lors que vous serez également détenteur de votre carte, grâce à 10€ de réduction par journée pour chaque filleul.

-Et même gratuitement :

Entre 09h00 et 10h00 grâce à la garantie "satisfait ou remboursé"...
50% de réduction sur la 1ère journée de ski (5ème journée également à -50%), puis 10ème, 15ème, 20ème (...) gratuites!
Et comme chaque année : les journées de fermeture des différentes stations ne seront pas débitées!

-Accéder en toute simplicité au domaine skiable de 8 stations phares de la moitié ouest des Pyrénées :

La Pierre St Martin, Gourette, Cauterets, Luz Ardiden, Le Tourmalet (Barèges/La Mongie/Pic du Midi), Peyragudes et Piau-Engaly.
-> Pass magnétique (mains libres) avec prélèvement automatique le mois suivant : pas de passage en caisse et donc pas de queue.

-Et pleins d'autres avantages à découvrir : 

Le tout en profitant d'un site ergonomique avec un comparateur de stations (enneigement, ouverture du domaine, conditions d'accès...) ainsi que d'un espace personnel pour suivre ses consos, le dénivelé parcouru...



18 octobre 2014

Randonnée au Palas par l'arête des Géodésiens.

Plus haut sommet des Pyrénées Atlantiques, le Palas (2974m) jouit d'un somptueux panorama et d'un accès très aérien par l'arête des Géodésiens tout aussi splendide! Il s'agit sans hésiter, d'une des plus belles randonnées au départ de la vallée d'Ossau...


Départ du Caillou de Soques (1390m) vers le vallon d'Arrious, rébarbatif au possible selon mes goûts mais idéal pour gagner de l'altitude en douceur (ou en perdre rapidement en fin de journée).
C'est derrière nous que le spectacle se joue avec le levé du jour sur l'Ossau.

Ossau (2884m) depuis le vallon d'Arrious.
Benoit sous le Pic d'Arrious (2601m)

Au col d'Arrious (2259m), on se dirige naturellement vers  le passage d'Orteig et sa célèbre main courante : plus rapide et plus beau que de descendre au Lac D'Artouste : le choix de l'itinéraire est vite fait!

En direction du passage d'Orteig...

Au fond à gauche, la Petite Arcizette (2293m) à confirmer et le Pic de Ger (2613m) à droite.

L'arrivée d'eau est coupée au refuge, la fermeture de celui-ci nous rappelle que la saison estivale est finie alors que la météo nous affirme le contraire ;-). Je ferais donc le plein d'eau directement dans le lac du Palas un peu plus haut que l'on atteint peu après avoir laissé l'itinéraire du col du Palas sur la droite. De là, il convient de se diriger vers le Nord-Est en restant à la base des murailles du Palas.

Arriel (2608m), lacs d'Arremoulit, Ossau, quel spectacle derrière nous!

Peu après un cheminement dans les premières caillasses, on atteint un faux-col (2520m) bien venteux ce jour. Un peu plus loin, il convient de viser une brèche à l'Est (2875m) accessible à vu ou en suivant les cairns en passant par une cuvette enneigée ou en l'évitant par la droite...En fait l'itinéraire est évident : il suffit de viser l'arête des Géodésiens!


Avalanche de conneries avant d'attaquer la partie finale ;-)!

On entame sereinement la partie technique de l'ascension. L'exposition au vide est progressive, le rocher est bon, toutefois il faut être attentif certains passages sont tout de même assez vertigineux...








Bien "encadrés" par le Balaïtous d'un côté et la brochette de sommets ossalois du matin toujours aussi appréciable de l'autre, la progression lente s'impose d'elle même tant pour assurer les pas que pour profiter pleinement du cadre.

Balaïtous (3144m) depuis l'arête des Géodésiens.

 Arriel (2824m), Ossau (2884m), Lurien (2826m)


Seuls au sommet pour notre pause déjeuner, nous décidons pour varier les plaisirs d'essayer de descendre par la voie Ledormeur réputée pour les erreurs d'itinéraire dont elle est parfois à l'origine, chutes de pierres...
En visant la cheminée de gauche (marqué de rouge) ça passe bien, inutile se stresser à la lecture de certains récits que l'on trouve aisément sur le web et qui ne témoignent souvent que de randonneurs jouant à se faire peur et à faire peur aux autres...

























On rattrape ensuite le col du Palas en coupant un peu à travers pierrier. Au final, nous avons apprécié le sens emprunté, il est sans doute plus commode de descendre par là.

Dossier plié, il ne reste plus qu'à redescendre tranquillement au caillou de Soques!

Un dernier regard sur le Palas et le Balaïtous au centre.



04 octobre 2014

Picos de Europa

Les Pics d' Europe forment la partie la plus haute de la cordillère Cantabrique dont la Torre de Cerredo (2648 m et point culminant) est située à moins de trente kilomètres seulement de l'océan Atlantique!

L'origine du nom vient des marins naviguant à vue et pour qui il s'agit des premières terres visibles à l'horizon.

Los Picos de Europa sont à cheval sur les provinces espagnoles des Asturies, de la Cantabrie, et de Léon et composés de trois massifs : El Cornión, Los Urrieles et Ándara qui s'étendent d'ouest en est sur 40km pour 20km de large environ...

Bien que très proches, le passage d'un massif à l'autre nécessite de redescendre à seulement quelques centaines de mètre au dessus du niveau de la mer. A titre d'exemple, il faut cumuler 2200m+ en à peine quelques kilomètres pour aller des gorges du Rio Cares (qui séparent le massif occidental et central) à la Torre de Cerredo...

Mon itinéraire du 7 au 13 septembre 2014 :


El Cornión (massif occidental) : 7 au 9 septembre.
étape 1 : Poncebos (260m) -> refuge Vega de Ario (1634m)
étape 2 : Vega de Ario (1634m) -> refuge Vegarredonda (1470m)
étape 3 : Vegarredonda (1470m) -> village de Cordiñanes (860m)




Los Urrieles (massif central) : 10 au 12 septembre.
étape 4 : Cordiñanes (860m) -> refuge Collado Jermoso (2064m)
étape 5 : Refuge Collado Jermoso (2064m) -> Refuge d'Urriellu (1953m)
étape 6 : Refuge d'Urriellu (1953m) -> village de Sotres (1045m)




Ándara (massif oriental) : 12 au 13 septembre.
étape 6 : Refuge d'Urriellu (1953m) -> village de Sotres (1045m)
étape 7 : Jito Escarandi (1291m) ->  village de Sotres (1045m)


On y trouve des zones pastorales parfois très isolées, un univers de haute montagne extrêmement calcaire et de façon générale des paysages variés et splendides.

Comment s'y rendre?
Ce qui m'a donné envie d'y aller?


27 septembre 2014

Vignemale depuis la Fruitière par le Col Gentianes

Enfin suffisamment de confiance pour aller me frotter au plus haut sommet des Pyrénées françaises et finalement pas de quoi s'affoler, le Vignemale me semble être à la portée de tout randonneur!


Je ne suis pas un collectionneur de sommet, ce que j'affectionne le plus, ce sont les itinéraires variés donc pas question pour moi de faire un aller-retour depuis le le barrage d'Ossoue.

J'envisage donc la réalisation d'une sortie "low cost" avec le moins de voiture possible, un bivouac en  autonomie complète et bien sûr une belle boucle.


Avec un départ vers 15h00 de la Fruitière (1371m), je vise un bivouac au Col des Gentianes (2729m) qui offre une vue originale sur la partie Est du massif du Vignemale (3298m).

Vallée (interminable) de Lutour

1er constat, la longue ligne droite de pratiquement 6 kms qui amène au refuge d'Estom (1804m) me paraît bien rébarbative.

Cependant elle semble avoir son public car tant à l'aller qu'au retour, c'est ici que je croiserai (à l'aller) ou doublerai (au retour) le plus de monde, et de loin! J'ai rarement vu une telle densité de marcheurs dans les Pyrénées...

Les Pics de Labas et d'Estom Soubiran se rapprochent finalement assez vite à partir du refuge, le sentier passe à flanc de montagne contournant par la droite le lac d'Estom, ça devient vraiment très agréable, toujours aucune difficulté.

A partir de ce moment, je me retrouve seul, quasiment jusqu'au lendemain midi sur le sommet du Vignemale!

Vers 2100m, j'envisage un instant de me diriger vers le Col d'Arraillé afin d'écourter ma marche d'approche. Mais le fait de cheminer soleil dans les yeux vers une zone sans lacs et potentiellement exempte d'eau et de plat pour bivouaquer ne m'inspire guère, je reste donc sur mon idée de départ...



Enchaînement somptueux de lacs :


Impossible de regarder ses pieds sur cette portion, quel bonheur! Sept lacs sur moins de 4 km agrémentés de 450 m+ complètement inoffensifs. Une promenade de santé réellement incroyable qui mérite d'être réalisée le plus lentement possible!

A vous d'en juger en images :




Lac Labas (2210m) et Lac des Oulettes d'Estom Soubiran (2360m)




Lac Glacé (2565m) le plus austère...

Arrivée vers 19h30 au Col des Gentianes (13km pour un peu moins de 1400m+).


Comme prévu le soleil est sur le point de se coucher ;-). La bonne surprise, c'est la vue complètement inédite pour moi sous cet angle du massif du Vignemale!

Vignemale depuis le Col des Gentianes

Mon programme de la soirée s'est constitué pendant la grimpette, je sais que je peux être long à installer le tarp, et je sais aussi que je m'endors mal quand je suis sur la digestion donc tout c'est ordonné naturellement. Je décide de manger avec la vue et le coucher de soleil et je cherche à m'installer après, quitte à redescendre un peu aux abords d'un lac, il y a des spots partout qui n'attendent que le ronfleur...

Un instant, l'idée de retrouver ma frontale complètement déchargée m'a traversé l'esprit, ça aurait été une grosse galère car pas de lune cette nuit...

Après le repas, je perds environ 100m pour atteindre le petit lac des Gentianes (2642m) et je tombe rapidement sur l'emplacement parfait.

Bivouac, Lac des Gentianes et Vignemale au fond...

J'ai déjà couru la nuit à l'occasion de trails, mais marcher dans la nuit (même peu longtemps comme ici) pour trouver un bivouac apporte son lot de sensations étranges. Le fait de ne plus avoir de vision de loin et de mal distinguer les cairns de l'itinéraire du lendemain, m'a poussé à écourter la promenade digestive...


Il ne fait déjà que 3°C quand je monte l'abri vers 21h00, j'ai un peu froid au bout des pieds, c'est l'inconvénient des Speedcross 3 de Salomon qui sont très fines sur l'avant et qui ne facilitent pas vraiment la circulation sanguine... Une tisane et au lit!


Nuit très calme, pas de vent, pas de rosée, pas la moindre présence animal. Température négative (-1°C) de 23h00 à 4h30 environ. Le jour se lève sur 1°C.

Il faut être convenablement équipé, quelques degrés de moins et je dépliais la couverture de survie...

Vignemale et Bayssellance au lever du jour!

Départ 7h40 soit 1h20 après le réveil, aurores et lever du jour sublimes, un spectacle qui n'a pas de prix!

Nous touchons maintenant au problème technique qui m'a impacté durant cette rando ; j'ai perdu toute ma matière photo et vidéo de l'ascension du Vignemale...

L'itinéraire continue d'être somptueux, avec tout d'abord la descente très agréable sur les grottes de Bellevue et bien sûr la mythique remontée du glacier!!!


Direct au sommet :


Une petite vidéo de mon arrivée pour les sceptiques ;-) :



Il faut compter environ 3h00 du Lac des Gentianes au Vignemale. L'ascension du glacier n'est ni spécialement physique ni particulièrement technique, avec les conditions rencontrées ce jour sur le glacier, pas de risques majeurs à signaler...

J'ai mis les crampons vers 2900m davantage pour le confort de la marche que par nécessité, nul doute qu'en "grosses" il n'y en avait pas besoin.

La partie finale se fait avec un peu les mains comme vous le voyez sur la vidéo. Le risque principal ici viendrait plutôt selon moi, des bourrins en groupe qui ont tendance à faire partir des pierres...

En revanche, seul et en prenant mon temps, je n'ai pas craint une seule fois de partir dans le décors en cas de chute. Personne au sommet entre 11h00 et 12h00, je profite de cette situation exceptionnelle pour sortir le réchaud : au menu, couscous, soupe, fromage, café... Le grand luxe!

Au moment où j'amorce la descente, un duo d'espagnol arrive tout juste pour prendre le relais, le timing est parfait!


La vue depuis le Vignemale :


Vers le Sud-Ouest
L'Ossau vu d'en haut pour une fois!


Descente du Vignemale :


Alors que commence à arriver quelques randonneurs, je reprends pied dans la neige que je quitterai le plus bas possible c'est à dire vers 2600m empruntant pour cela le glacier en restant à droite au maximum sans me rapprocher de trop prêt des crevasses.

Là aussi je finis par remettre les crampons pour le confort, le piolet n'aura été d'aucune utilité et je ne l'emmènerai pas lors de ma prochaine visite des lieux...

Cap sur le refuge de Baysselance atteint en redescendant le moins possible sur mon itinéraire de montée grâce à un passage à flanc assez raide. Puis remontée à la Hourquette d'Ossoue (2734m) via le GR10 afin d'aller chercher le Col d'Arraillé (2583m) préféré pour aujourd'hui au Col de Labas.

Grosse pensée pour mes copains de Xiberotarrak qui ont réalisé de beaux chronos au départ de Cauterets lors du Trophée du Vignemale,


Un des nombreux intérêts de cette boucle, c'est maintenant de pouvoir profiter de la fameuse face Nord du Vignemale, en balcon et tout proche du glacier et de ses crevasses.


Le retour à la voiture a été ponctué par un énorme coup de mou dans la descente du Col d'Arraillé pas si évidente que ça pour les appuis : 2.5km et 400m- parcouru en 1h00! Les blocs de granite de petite et moyenne nécessitent une attention forte.

On rejoint ensuite l'itinéraire des Lacs et de là jusqu'à la fin, ça déroule tout seul : les 7km et environ 700m- de descente restants sont parcourus en 1h20 après avoir repris quelques forces en mangeant.

Je serais curieux de voir comment ça passe dans le vallon du Labas décrit comme assez exposé. Je pense néanmoins que ça aurait été une bonne solution en terme de gain de temps et d'énergie. A explorer, d'autant plus que le Trophée du Vignemale emprunte cette section.

Bref, une magnifique rando dans un secteur mythique qui s'apprécie d'autant plus avec du bivouac si l'on veut au maximum éviter de passer deux fois par le même endroit et de part la longueur des marches d'approche. L'enchaînement de lac de la vallée du Lutour est incontournable!

Au total, environ 36km et 2770m+ et -.