28 août 2011

Rando et photos au Visaurin

Le Visaurin (2669m) par le lac d'Estaens depuis le parking de Sansanet (1320m) :


Après un repérage en solo en 2010 soldé par un demi-tour prématuré, ce pic figurait en tête de liste des sommets que j'avais envie de faire au plus vite. La difficulté principale est la longueur de la rando, Veron la donnant pour 9h00 avec 1800m + et - qui sont, heureusement, pour la majeure partie assez roulants et sans difficulté particulière...

Cette fois-ci, j'embarque Soph et Duf et nous sommes bien déterminés à aller en haut!


Départ à 8h00 du parking, la portion de forêt nous emmène très vite côté espagnol avec une vue splendide sur la Sierra de Bernera  puis nous rejoignons un petit col situé au dessus du lac d'Estaens (1785m).

Nous voici au lac d'Estaens (1754m)...
La partie suivante bien que relativement courte (1h00 environ) est très variée : on se dirige vers la vallée de Los Sarrios très typée western qui, une fois traversée, débouche vers un col (2100m) d'où l'on voit pour la 1ère fois le Visaurin.

Vallée de los Sarrios
Le Visaurin, entièrement situé côté espagnol à 2669m

S'ensuit une descente en pente douce et la traversée du plano Mistresa. Il faut compter presque une heure pour se retrouver à la même altitude que le col précédent. La montée devient de plus en plus raide et rocheuse.

Col de Secus au fond : tourner à gauche vers 2300m en suivant les cairns... mais c'est tentant d'aller voir de l'autre côté!

Duf, Sophie et Jean Pierre ;-)
Ça y est, on est dans la haute montagne...

























Après quelques passages dans les éboulis nécessitant d'utiliser un peu les mains, on récupère une montée sèche en pente herbeuse très typée "km vertical" qui débouche sur une crête facile dont je ne me suis pas lassé : si seulement ça pouvait exister sur des kilomètres de tels passages: ça donne envie de courir partout!





On atteint un avant-sommet qui nous fait nous interroger sur l'utilité d'aller vraiment au sommet la vue étant bouchée côté espagnol...

Sommet au fond entre Duf et moi...

Festival de couleur au nord côté français.
Bien-sûr on y est allé quand même histoire de prendre quelques photos supplémentaires mais tout en se disant que la descente allait être bien longue : arrivée au sommet vers 13h00 et à la voiture à 17h40 avec un petit trot (et trop) sur la fin!

Retour par le même itinéraire avec deux petits hors-sentiers dont un qui m'aura permis de tomber sur des Edelweiss...





A refaire en mode trail et avec, pourquoi pas, une boucle au refuge de Llano de Lizara...


18 août 2011

10 km de Luchon : la Ronde des Fleurs

Objectifs :

Une semaine après l'euphorie inattendue des 10km de la Fériascapade de Dax, je décide de tester ma capacité à encaisser un volume assez lourd d'entraînement en endurance fondamentale afin de peut être participer aux 100km de Millau et de participer en guise de séance de résistance au 10km de Luchon qui coïncide à notre départ en vacances puis peut être à la Panoramique toujours à Luchon (au retour des vacances) qui complète le "Défis Luchonnais", ayant participer à la Crémaillère (1ère manche) ça me permettrai d'être classé au challenge.

Dés le lendemain des 10km de Dax je découvre enfin les magnifiques marais qui jouxtent le centre ville et la splendide cathédrale à Bourges. Au programme, un entraînement d'1h30 et 2h05 le lendemain avant d'enchaîner sur le mariage totalement réussi du beau frère, vive le Berry...
















Cathédrale vue des Marais de Bourges...

De retour à Pau, 1h10 de footing l'avant-veille de la course et nous y voila...


La course :

Départ trop rapide pour moi, me fiant trop à des sensations faussement très bonnes en début de course malgré une fréquence cardiaque très vite totalement en alerte...
Bref le genre de course qui se termine moyennement en principe (voir le Semi de Paris), la chaleur n'améliorant rien, le 2ème tour a été très dur et laborieux mais ça devait être le cas pour tout le monde car je ne me suis pas fait tellement dépasser.
Bref dans ces cas on serre les dents et on essaye de conserver sa place, mais que c'est pénible sur un 10km d'attendre l'arrivée et de compter les minutes restantes à en baver...

Départ de la Ronde des Fleurs 10km


Résultat :

37min 52s avec la 15ème place sur 187

18min23s sur les 5 premiers kilomètres et 19min29s sur les 5 suivants, inutile d'en dire beaucoup plus, les chiffres parlent d'eux même... Aucun plaisir si ce n'est que d'arriver au bout de l'épreuve.


Conclusion :

Un état de fatigue au retour des vacances est bien installé, la chaleur notamment en Catalogne, a été difficile à encaisser.
Mon congés sabbatique touchant à sa fin, je juge plus prudent de conserver le maximum de fraîcheur pour la reprise de mon activité professionnelle à la MAIF... 
L'idée de m'inscrire aux 100km de Millau est donc abandonnée, privilégiant une tentative moins ambitieuse sur Semi-marathon.

Le Semi-marathon de Toulouse le 18 septembre semble désigné et fera l'objet d'un défi avec l'ami Yves...


Saison 2011 : ICI


Course à Pied & Trail : Sommaire général



11 août 2011

Ouverture des fêtes de Dax : La Feriascapade!


Le contexte de ce 10km sur route :


Il y a beaucoup de raisons valables pour s'inscrire à la Fériascapade : l'ambiance, avec le contexte des Ferias, une organisation sans faille et de nombreux participants. En congés sabbatique, je n'ai pas raté l'occasion de goûter à ce cocktail attrayant...

Feriascapade

Les objectifs :


-Refaire un peu de vitesse : après le Marathon du Mont St Michel le 29 mai et la traversée de la Corse par le GR20 achevée le 05 juillet après 10 jours de randonnée, j'en ai bien besoin...

-Découvrir cette course réputée très conviviale.

-Profiter de la plage la veille en faisant un petit resto en bord de mer.

-Tester en compétition les chaussures Asics DS Racer 8 achetées en mai et utilisées juste pour quelques entraînements depuis...

-S'ajoute à cela la participation de Sophie à ce 10km avec l'objectif de passer sous l'1h00.


Préparation de ce 10km :


Juin : Peu de course à pied afin de récupérer du marathon et afin d'arriver relativement frais en Corse pour le GR20. Une 12 aine d'heure avec essentiellement de l'endurance et 1h30 de qualité (résistance douce et dure) et un Km Vertical (peu traumatisant) à l'occasion de la course de la Crémaillère à Luchon (Challenge National de Courses de Montagne).

Du 26 juin au 05 juillet : GR20 dans le sens Sud/Nord, retour à Pau le 07 juillet.

A 5 semaines de l'échéance, la forme physique est là, mais la lassitude et une certaine fatigue générale aussi. La reprise de la course à pied après 2 semaines d'arrêt s'avère agréable, mais je me sens tout de même un peu lourd et rouillé.

les 5 dernières semaines : Exit les 7x1000m, 3x15min et autres séances typées marathon. Je programme de faire des séances plus courtes et plus nerveuses.

Tout en restant dans le cadre de ma méthodologie habituelle, j'ai réalisé d'assez nombreuses sorties longues : 7 sorties de plus d'1h15 majoritairement en endurance fondamentale.
En résistance douce j'ai fait principalement du 2x7 min, du 2x10min et du 4x8min, je n'ai dépassé les 10 min qu'une seule fois à l'occasion d'une sortie longue au cours de laquelle j'ai accéléré 35 min au total en faisant : 10min-10min-15min.
Sur piste : je me suis contenté de 3 séances de 4x1000m et de 3 séances de 10x300m/400m en terme de résistance dure.

J'ai été surpris par la différence entre mes sensations du moment (lourdeur, articulations tiraillées...) et la vitesse à laquelle, malgré tout, je réalisais les séances de piste : 1min17s au 10x400m et 3min35 au 4x1000m environ, c'est pratiquement les meilleurs séries jamais réalisées cette année.

L'objectif à ce moment là est le retour aux bonnes sensations, elles apparaissent environ à la 3ème semaine. Plaisir et  sensation de vitesse (relative bien sur) : de quoi être motivé à l'entraînement malgré la météo maussade de ce mois de juillet.

Jusqu'à la veille au soir, je suis partagé entre accompagner Sophie ou le faire à fond : je ne suis pas certain de pouvoir battre mon record surprise du début d'année (36min36) au 10 km de Pau, mais au regard de mes séances sur piste : je pense qu'il y a moyen de faire quelque chose de pas trop mal quand même : je décide donc de la faire à fond.


L'avant course :


Arrivés la veille sur la côte, avec une météo superbe on dîne en bord d'océan sans se priver d'apéro : il n'y a pas de pression, je suis confiant pour Sophie malgré sa crainte d'être déçue en cas d'échec.



Plantage de tente à la frontale en mode camping sauvage au bord du lac de Soustons on aurait pu aussi aller directement à Dax le long de l' Adour qui est bien "Quechuaïsé" pendant les fêtes...

Petit déjeuner précoce  (Le dernier repas avant la compétition.) selon  mon habitude à la frontale bien avant la course à 05h30 dans le froid (il doit faire pas loin de 7°C oui oui nous sommes en août) puis recouchage le plus tard possible jusqu'à 07h30. Sophie se demande bien si il y a un sens à faire ça mais reconnaîtra plus tard l'utilité de la chose après la course.

Au réveil : ça caille dans les 10°C au max, du brouillard on se croirait en début d'hiver!!! Idéal pour courir en revanche...

Ça se dissipe un peu en arrivant à Dax au stade Maurice Boyau. Ce qui marque d'emblée ici c'est la qualité de l'accueil et de l'organisation : tout est parfaitement rôdé.
Les bénévoles sont nombreux, sympathiques et en mesure de répondre aux questions habituelles des coureurs.
Une consigne est organisée et super bien gérée ce qui me permettra de garder pendant un moment une épaisseur supplémentaire le temps de l'échauffement.

Beaucoup le font sur la piste du stade qui fera aussi office d'arrivée : je souhaite bonne chance à Sophie et part m'échauffer plus calmement en direction du centre ville. L'ambiance monte, on sent vraiment que quelque chose de très sympa est en train de se tramer.

L'heure du départ approche, vu le nombre de participant, je craignais un peu le placement au départ, il n'en est rien, je me cale tranquillement derrière la ligne de départ assez tardivement en toute facilité. Départ des handisports 3 minutes avant nous puis nous attendons le coup de feux au rythme des bandas.


La course :


Départ de la Feriascapade !

A droite en bleu...

09h15 : Top départ, l'avenue est large donc pas problème de placement, la 1ère montée se présente rapidement à nous. Je ne m' excite pas, et me laisse doubler un peu, certains sont presque déjà dans le rouge dans la montée qui s'étale un peu plus d'1km : leur départ leur coûtera sûrement quelques places et secondes à l'arrivée.



Du 2ème au 3ème km : Ça redescend, ce qui permet de récupérer et de trouver son rythme, j'ai en vue les 3 premières féminines à 60m environ devant moi : je ne change rien, je sais qu'en général les féminines réalisent de bonne gestion de course. Au niveau cardiaque je suis bien alors que je me surprends à tourner en 3min36 au 1000m sur ces 3 premiers km : vais-je tenir?

Du 3ème jusqu'à la montée du 6ème : L'allure se stabilise, c'est plutôt plat le long des berges de l'Adour, je commence à rattraper certains coureurs et me rapproche du groupe de féminines me disant qu'une belle bataille est en train de se jouer de ce côté là. Soudainement, l'une d'elle prend le large, les autres ont faibli puisque je les rattrape finalement assez vite mais la première semble s'échapper. Encore lucide, je me dis qu'un beau défis serait de réussir à aller la chercher mais hors de question d'accélérer à ce niveau de la course. Je passe au 5ème km en 18min13 dépassant régulièrement des coureurs, les sensations sont excellentes : j'encourage même certains types que je rattrape (innovation du jour).

Montée du 6ème km : Retour en ville et aux spectateurs, je profite de la nouvelle montée pour raccourcir la foulée, pousser au maximum sur les bras et récupérer un peu. Certains me rattrapent mais pas pour longtemps. Cette belle côte fait prendre quand même une 20aine de mètres de dénivelé en 300-400 m : mieux vaut l'aborder tranquillement pour pouvoir bien relancer ensuite.

Du 7ème au 9ème : Majoritairement du faux plat descendant un régal, je ne me suis pas fait dépasser depuis 6 km et ça semble bien parti pour continuer comme ça jusqu'au bout, j'essaye de me relâcher au maximum, j'ai le cerveau à moitié éteint avec une seule chose à l'esprit : ne rien lâcher et rester le plus décontracté possible. J'aperçois enfin la première féminine qui doit vivre à peu près la même chose que moi.
Dans la dernière descente avant le stade, une moto se met à l'accompagner avec une sirène stridente extrêmement désagréable, je suis 10 mètres derrière j'en prends pleins les oreilles. Inconsciemment, j'ai peut être imaginé me débarrasser de ce bruit pénible en la dépassant mais ce n'est toujours pas chose aisée, elle ne lâche rien, toutefois je me rapproche.

Finish : A l'entrée du stade la moto nous fiche enfin la paix, je n'ai toujours pas réussi à atteindre mon objectif. On se rapproche du dernier virage, un peu dans la souffrance il faut le dire, je n'imagine même pas doubler cette concurrente dans la corde tant l'effort de prendre le virage plus large me démotive. Par contre un coup d'oeil vers l'arrivée me fait apercevoir le chrono (que je ne regardais plus depuis longtemps) : en s'arrachant on peut passer sous les 36min! Inespéré : je ne vais pas laisser passer l'occasion.
J'encourage Christelle LARRERE dans la corde <<-Aller on y va, on s'accroche!>> à la sortie on accélère et je me mets difficilement à côté d'elle, c'est l'euphorie totale, on fait notre possible pour sprinter, mais chacun contre soit même et pas l'un contre l'autre. Je fini un poil devant elle, ma motivation du moment à battre mon record ne m'a même pas fait songer a une quelconque forme de galanterie (quel goujat penseront certains, mais elle aussi a battu son record ce jour là...)


Résultats et classements :


35min56s et la 36ème place sur 3558 : Quel plaisir et quelle satisfaction ça fait du 16.70km/h de moyenne soit à peine plus de 3min35 au 1000m : ce que je fais lors de mes séance de piste!!! Comment ai-je pu tenir le coup? Je m'interroge encore... Je pense que malgré tout le profil du parcours, qui n'est pourtant  pas réputé des plus adaptés aux chronos, avec ses faux plats descendants m'a favorisé.


Ça fait un peu boeuf...






... mais on en était pas à réfléchir!




Quel bonheur...


Je prend le temps de souffler et de marcher un peu mais je suis encore tout speed et excité, j'hésite entre la douche pour éviter le monde ou aller chercher Sophie, j'opte pour cette option remontant tranquillement jusqu'au 8 ème km environ. La tension redescend peu à peu, je suis zen et profite du coup un peu plus de l'ambiance festive de la course : certain transporte une sorte de bar couvert ambulant : avec cubi, verres et parasol, d'autres sont déguisés...
Je retrouve Sophie et l'accompagne jusqu'au bout la motivant à accélérer un peu, elle a été super régulière et est dans un bon état : autant en profiter pour se dépasser un peu sur la fin : 58min57s, 2650ème, le contrat est bien rempli pour elle aussi!

Classement complet : ici



L'après course :


De retour au stade, je constate finalement qu'il n'y a toujours pas grand monde aux douches, décidément tout est parfait ici!

On se fait la remise des prix où la chaleur commence à montrer le bout de son nez, très bonne ambiance là aussi puis on se dirige en ville, c'est l'ouverture des fêtes. Le bilan pour cette première utilisation des Asics GEL DS Racer 8 en compétition est très positif : elles se font complètement oublier. Le test est disponible ici.

Après déjà 4 bonnes bières on retrouve finalement l'équipe des Aigles de Pau pour un resto bien sympathique dont le mojito très "facilitateur de récupération" est très apprécié de tous, tout comme la daube de toro servi pour l'occasion.

15h00, grand beau, il fait plus de 30°C... C'est déjà l'heure (covoiturage oblige) de partir pour Bourges et le mariage du frère de Sophie, by by Dax et bonnes Ferias!

Je ne prendrais le volant qu'à partir de Chateauroux le temps d'éliminer un peu les toxines...



Vidéo de la course :
Arrivée Fériascapade: 1er-37'05 from TV-Landes on Vimeo.
Course à partir de 4min05s,
Mon arrivée à partir de 7min30s...



















Après la course j'ai fait un peu le bourrin sur l'entraînement pour tester ma capacité à encaisser du long sur fond de fatigue avant mon éventuelle participation aux 100 km de Millau : 2h25 en 2 séances l'avant veille, puis 1h30 le lendemain et 2h00 le surlendemain.

Cela suivi d'un laborieux 10km lors de la Ronde des Fleurs à Luchon réalisé 7 jours après en 37min44 de galère, plus la fatigue liée à une succession de  mariage, (3 en 4 semaines...) a achevé de me décider à ne pas m'inscrire pour Millau. Avec regret, mais privilégiant ainsi le maintien de la forme et lorgnant vers un prochain Semi-Marathon pour prendre ma revanche sur le cuisant échec au Semi de Paris cette année.

Prochain objectif décidé fin août : le Semi-Marathon de Toulouse le 18 septembre!


Une course à refaire...


 Saison 2011 : ici


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