18 septembre 2011

Semi-Marathon de Toulouse

Récit et temps de passage sur cette course

21.1 km avec mesurage homologué et 45m+/- de montée et descente. Deux boucles, un peu moins de 1000 participants. Situé idéalement à un mois du marathon de Toulouse, beaucoup l'intègre dans leur préparation c'est le cas d'Yves...



Objectifs :

Après avoir décidé de ne pas participer aux 100 km de Millau afin de conserver mon état de forme, je m'oriente vers ce semi-marathon afin de tenter de faire mieux qu'au Semi-marathon de Paris où j'ai réalisé mon record en 1h23min14s malgré une mauvaise gestion de course, de très mauvaises sensations à partir du 10ème km et aucun plaisir pris durant la totalité de la course...
A l'image de mon récent record sur 10km réalisé sans le moindre stress et avec beaucoup de plaisir à Dax lors de la Feriascapade, l'idée ici, est donc de battre ce laborieux record, sans se prendre la tête ni dans la préparation, ni lors de la course.
Un départ lent, un arrêt/marche à chaque ravitaillement, et absence de prévision de temps de passage sont dans le cahier des charges dés le départ et respectés à la lettre le jour J!

Cette course a aussi été lancée sous forme de défi avec Yves. Comme ça, au pire, à défaut de chrono il y aura la place à jouer ;-). Je sais que mon ami a tendance à partir un peu plus vite que moi, ça peut être une source supplémentaire de motivation d'avoir "une proie" pendant la course...

Pour Sophie l'objectif sur le 10km est de confirmer son passage sous l'1h00 réalisé aussi à Dax.

N'ayant pas vu ma soeur depuis un moment, c'est aussi l'occasion de se retrouver chez elle la veille pour une soirée toujours aussi sympathique avec en plus Yves et Laura.

Et enfin, ça m'avait démangé sur le Marathon du Mont St Michel, mais j'avais finalement abandonné l'idée, ici c'est sans hésiter que je décide d'utiliser et de tester les Asics DS Racer sur semi-marathon.



Entraînement :

Pas grand chose de particulier après la semaine du 10 km de Dax qui a été suivi de notre départ en vacances en pleine "canicule" donc très light sur la course à pied.
Après notre retour, en gros ça a été un peu moins de 5h00 d'entraînement par semaine avec toujours la même Méthodologie + une rando (Visaurin et Pic d'Anayet).
Au milieu du plan, j'ai fait une semaine à 6h45 d'entraînement avec 2 sorties longues d'1h30min dans lesquelles j'avais intégré les séances de résistance dure 2x7x300m en 58s et la résistance douce : 3x15min...


Avant course :

Arrivée la veille chez ma soeur, on passe une excellente soirée avec agneaux et légumes à la plancha... Étant quand même là pour essayer de battre mon record, j'y vais mollo sur la bière et le reste. Nuit un peu agitée, je profite d'un réveil vers 05h00 pour prendre mon dernier repas et me recoucher le plus tard possible vers 7h45.



La course :

Après avoir encouragé Sophie lors du départ du 10km à 09h30, on continue de s'échauffer tranquillement avec Yves jusqu'à 09h50, la température est idéale, le soleil voilé, bref les conditions climatiques sont excellentes.

09h50 : c'est parti, la course emprunte d'abord une boucle d'un km à proximité du stade du TOAC avant de rejoindre le parcours du 10km et la boucle que l'on fera donc 2 fois.
On est ensemble avec Yves qui me concède qu'il n'est jamais parti aussi lentement : perso ça me convient tout à fait.
Le parcours emprunte ensuite quelques ronds points et montée descente en milieu "périurbain" ce n'est pas très gai ni particulièrement animé à défaut d'être complètement moche...

Toujours avec Yves, je fais connaissance avec Jérôme LARROQUE de Xiberotarrak (mon nouveau club) qui prépare lui aussi le marathon. On n'est pas dans le rouge du tout ayant passé les 2 premiers km en un peu moins de 15km/h : il va falloir s'exciter un peu quand même. On arrête assez vite de discuter pour rester quand même un peu concentré sur la course.

Le 5ème km passe et toujours pas de ravitaillements... Il arrive enfin après le franchissement d'un canal par un pont suivi d'un virage à 180° pas tellement roulant! Comme prévu je m'arrête pour prendre sucre et eau (cf article : L'alimentation en compétition). Yves passe comme un avion, mais je le rattrape assez vite et lui propose une bouteille d'eau embarqué pour l'occasion. Le parcours longe ensuite le canal en ligne droite pendant plusieurs kilomètres : je ne le reverrai plus de la course...

Du 5ème au 10ème km je décide de prêter un peu plus d'attention au chrono et de ne plus être en dessous de 15km/h. Ça s'enchaîne donc en 3min55 de moyenne c'est justement la vitesse que j'avais travaillé en résistance douce, je ne suis donc pas dans l'inconnu et les sensations me sont familières. Je continue d'encourager les concurrent (es) du 10 km que l'on a commencé à rattraper depuis le début du canal, c'est sympa les retours sont chaleureux : ça booste tout le monde!

A l'approche du stade, je me rappelle ce que l'on c'était dit avec Sophie : je ne devais pas réussir à la rattraper si elle réussissait à passer sous l'heure... Pas de rattrapage, mais je la regarde toutefois passer sur la piste terminer son 10km en 1h00min17s... 17 secondes dont elle se serait bien passée!

En train de regarder Sophie terminer son 10km...


Je me ravitaille convenablement au 10ème puis c'est un peu le désert, où sont passés les autres coureurs?
 Pas grand monde en vu, il va falloir puiser un peu dans le mental lors de la succession de montée descente sur fond de ronds points (quel programme!).
L'objectif est de récupérer un petit groupe avant le retour sur le canal. Un type se paie le luxe de prendre un rond point par la droite alors que le circuit va à gauche, spontanément je serai passé par là aussi : les baliseurs planaient un peu par là bas?
On forme un petit groupe jusqu'au 15ème km mais certains sont un peu dans le rouge, j'attends le ravitaillement pour lâcher les chevaux, je me sens en confiance pour prendre quelques risques sur la fin.

Je bâcle un peu le dernier ravitaillement tout de même pris en marchant un peu, on voit au loin sur le canal et pas mal de coureurs commencent à ralentir assez sensiblement, il y a moyen de faire un petit holdup de places malgré l'absence de densité : miam miam...








Après quelques pointes à 16km/h, je fini par apercevoir la silhouette de la 1ère féminine : je la rattrape vers le 19ème à partir de là ça devient dur, mais je me dis que maintenant il n'est plus question de se faire doubler, donc je m'accroche.










A proximité du stade on sent l'arrivée toute proche mais il reste encore un bon kilomètre. Accélération tout du long pour finir dans le violet tout seul au sprint sur une piste en terre battu un peu imbibée on aurait préféré du tartan ;-).




Je m'arrête mains sur les genoux et tête en bas quand 2 types viennent passer un appareil vers mon dossard : je n'ai compris que plus tard que la puce électronique ne donnait pas le temps réel mais le temps entre le  coup de feu du départ et le moment ou les gars se décident à passer leur appareil sur le coureur à l'arrivée... Pour Sophie ça modifie son temps de plus d'une minute, en ce qui me concerne seulement quelques secondes additionnelles, rien de grave mais pour une organisation qui se targue d'être équipé de puce c'est moyen. En tous les cas le manque d'empressement des bénévoles à l'arrivée n'est pas tellement à la hauteur des efforts fournis par les participants. Pas la peine de demander les douches non plus, personne ne sait où elles sont...



Résultat et temps de passage :

Au final, 1h21min42s et 29ème sur 991 (Yves finira 39ème en 1h23min35savec de bonnes sensations et du plaisir de ce côté là... Mais l'ensemble n'a pas été transcendé par la beauté du parcours, l'ambiance et l'organisation générale : un peu moyenne, dommage.

Yves dans le finish...




Conclusion :

Super content du week end et des sensations pendant la course, le résultat est encourageant.
Je garde à l'esprit ce cap des 1h20 qui me semble de plus en plus jouable : j'en fais mon objectif prioritaire sur route avec la participation à un 100km!


Déçu par le parcours, je ne conseille pas particulièrement cette course...


Saison 2011 : ici


Course à Pied & Trail : Sommaire général

06 septembre 2011

Pic ou Vertice d'Anayet?

Les deux mon capitaine :

Vertice d'Anayet à gauche, Pic à droite et col au centre...

J'ai longtemps imaginé à tort que l'ascension du Pic d'Anayet (2570m) était réservée aux "alpinistes". Si vous n'êtes pas réfractaire aux passages un peu exposés équipés d'une main courante je vous conseille vivement l'aller-retour au Pic ce qui n'empêche pas d'aller ensuite au Vertice (2559m) les deux se situant à 30 minutes du col.

L'itinéraire de cette rando est très accessible : notre expérience en est la preuve, Alban pour sa 3ème rando arrive au Pic en "jean" et Marlène souffrant d'une pathologie articulaire s'offre l'ascension jusqu'au col. Même si la descente a été un peu longue pour ses genoux elle a su apprécier pleinement cette découverte de la randonnée en montagne : bravo!


Vue à proximité du Vertice d'Anayet (2008)

Départ du Corral des Las Mullas Formigal (1630m) :


Cette rando est accessible "en famille" jusqu'au plateau d'Anayet (2230m). Si l'on se dirige au Vertice, la suite ne comporte pas de difficulté et porte l'ensemble aux alentours des 5h00 pour environ 1000m+ et - de dénivelé (idem pour le Pic).


Le vallon de Culivillas

























A partir de la station de ski que l'on abandonne heureusement très vite (perpétuellement en travaux), on suit le torrent de Culivillas pendant environ 1H40 : jusqu'au plateau d'Anayet et ses lacs où de belles surprises nous attendent dont une vue imprenable sur l'Ossau...

A proximité du col avec le Pic d'Anayet en arrière plan...







En quittant, le plateau on arrive assez vite sur la première portion vraiment raide de l'itinéraire avant d'atteindre le col.

Ici, on passe volontairement un peu hors sentier pour le plaisir de mettre un peu les mains, mais ce n'est pas obligatoire...

Au col, l'horizon se dégage sur la vallée d'Aspe et l'Espagne, avec ses massifs aux couleurs rouge à couper les souffle.

Pour le Vertice c'est à gauche et pour le Pic, à droite...









A peine cinq minutes après s'être engagé sur le sentier du Pic, on débouche sur un terrain de toute beauté...

Quel dépaysement en direction du Pic d'Anayet on découvre un petit secteur plein de surprises!

Puis le passage équipé d'une main courante se présente, c'est un peu vertigineux mais très bien sécurisé : il suffit de prendre son temps. Ensuite ça monte raide dans un couloir jusqu'au sommet duquel on a l'impression de dominer l'Ossau...












Panorama à 360° depuis le Pic d'Anayet, je vous laisse découvrir le reste sur place...

Descente par le même itinéraire...




Photos depuis le Vertice d'Anayet : 

Avec William (21 juillet 2008) :










Avec Sophie (14 juillet 2004) :









Un spot où j'ai hâte de retourner...