La douleur, une évaluation délicate...
Nous sommes inégaux fasse à l'appréciation de la douleur, j' imagine qu'une personne présentant une hyperlaxité ligamentaire avec une grande habitude de sortie de l'articulation doit moins souffrir que celui dont la luxation est d'origine soudaine et accidentel.
D'autres facteurs comme l'état de l'articulation avant la luxation, l'âge (...) doivent aussi influer sur celle ci.
Comme dans de nombreuses autres situations, la douleur se calme au fur et à mesure que l'on a tendance à se détendre.
Bref, nous sommes inégaux face à la douleur, mais il est certain que le relâchement musculaire associé à des expirations lentes et profondes permettent une réduction rapide et le moins de traumatismes pour l'articulation.
Voir aussi : Réduction, auto réduction
Méthode douce de réduction
Que faire face à la douleur?
-> Tenter rapidement une autoréduction avant que les muscles ne soient trop crispés. (Voir article à ce sujet)
-> Appeler les secours (112) si la luxation demeure.
-> Attendre les secours en bougeant le moins possible en cherchant à se détendre.
-> Se dire que la situation n'est pas figée et que "rapidement" tout rentrera dans l'ordre.
Attention au contre coup...
La décharge chimique d'adrénaline, d'endorphine et autre est particulièrement puissante... Je n'ai pas été loin de perdre connaissance quelques minutes après l'auto réduction d'une subluxation de 10-15 minutes qui avait été particulièrement douloureuse.
Douleur après réduction :
Le soulagement est immédiat!
Les douleurs sont ensuite résiduelles et n' handicapent pas ou peu la réalisation des taches de la vie quotidienne : sensations de faiblesse du bras, douleurs lors de certains mouvements, gêne dans la position de sommeil...
Tout cela s'estompe avec le temps (3-4 semaines) repoussant l'envie de vraiment traiter le problème qui risque de revenir...
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