17 mars 2013

Auto réduction et réduction de la luxation de l'épaule :

Cet acte doit être réalisé en urgence afin d'éviter certains risques de paralysie neuromusculaire. C'est sans doute pour cela que l'on ne trouve pas grand chose sur le net au sujet de "l'autoréduction" qui consiste à réduire soit même la luxation...

Auto réduction :

Dans le cas d'une luxation antérieur (+ de 85% des situations), on peut tenter une autoréduction en amorçant soi même le mouvement de mise en position "du prisonnier de guerre" en tentant de mettre ses mains derrière la tête.
Si cela doit fonctionner, la réduction s'opère bien avant que la position visée ne soit réellement atteinte. Ne pas forcer en cas de douleur trop forte afin de ne pas agraver les éventuelles lésions internes.

Réduction (¡toujours suivi d'une radio!) :

Le médecin va d'abord tenter une réduction douce, uniquement manuelle.
L' utilisation d'antalgique pouvant aller jusqu'à la morphine peut s'avérer nécessaire, là c'est que vous avez déjà bien jonglé...
Si l'épaule est toujours "en vrac" on passe alors à une intervention sous anesthésie générale.
Pour finir, mais cela doit être extrêmement rare (luxation datant de plusieurs jours?!?!) on procède à une intervention chirurgicale : charmant!

-> J'ai eu la chance que mon épaule soit revenue avec cette méthode "douce" (voir article).



Douleur après réduction :


Le soulagement est immédiat!

Les douleurs sont ensuite résiduelles et n' handicapent pas ou peu la réalisation des taches de la vie quotidienne : sensations de faiblesse du bras, douleurs lors de certains mouvements, gêne dans la position de sommeil et surtout appréhension d'une éventuelle récidive. (voir article sur le risque de récidive)

Tout cela s'estompe avec le temps (3-4 semaines) ce qui peut faire oublier l'envie de vraiment traiter le problème...


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