J'arrive détendu et zen le jour J, moins obsédé du résultat que pendant toute ma préparation le relâchement des derniers jours a été profitable toutefois autant le dire de suite : j'ai réalisé une très mauvaise gestion de course lors de ce semi qui c'est soldé par des mollets incapables de fournir le rendement espéré.
Pas dans mes temps de passage lors des premiers hectomètres je me suis un peu "énervé" jusqu'au 5-6ème km pour récupérer le retard, puis j'ai tenu tant bien que mal jusqu'au 15 ème et ai fini à l'arrache sans pouvoir relancer quoique ce soit et me faisant énormément doubler sur la fin.
Ce que j'en retiens :
J'aurais du partir plus doucement les 2 premiers km le temps que le peloton s'étire un peu et gérer mon effort en fonction des conditions du jour en oubliant les temps de passage pour me concentrer uniquement sur mes sensations.
La veille j'ai sans doute trop marché dans Paris avec un sac à dos un peu lourd d'autant qu'une panne de métro m'a forcé à remarcher là où ce n'était pas prévu. J'ai aussi sans doute relâché l'entraînement trop prématurément tant en quantité qu'en qualité (10 jours).
Au final j'ai tout de même battu mon record en 1h23min14s (405 sur 24 000) mais ça aurait pu être bien mieux.
Quoiqu'il en soit l'expérience a été formatrice une fois de plus, et je me rassure en me disant que même en gérant mieux ma course ce jour là je n'aurais que difficilement pu passer sous l'1h22 (froid intense, monde, malade, relâchement trop précoce de l'entraînement).
Autre consolation : n'ayant pas pu tout donner : j'ai plus de fraîcheur pour la Pyrénéa car je suis loin de m' être fait mal ici.
Le meilleur souvenir de cette course : le resto, la revoyure des amis et de la famille... et le 10 km de Pau réalisé un mois plus tôt.
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